L'avenir en pillule, toi et moi pour y croire
[ Je te donne tout ça, Léo Ferré]
[ Je te donne tout ça, Léo Ferré]
Samedi 1er janvier 2011 à 14:34
Résolution 2011
Ne regarde jamais en arrière, le passé est révolu. Quoi que tu y fasses. Tu peux te battre, tu peux te débattre, ce sont des fantômes qui t'abattent. Tu peux vouloir. Vouloir plus fort que tout. Ce sont des fantômes que tu désires. Le passé est derrière. Rien ne reste. Tout le monde part un jour. Alors regarde devant, comme si rien ne pouvait t'arrêter. Comme si il n'y avait que toi, et toi seule. Tu es seule. Alors marche vers l'avenir, un jour, le jour venu, tu pourras te retourner et te dire que tu as vécu, tout ce qu'il y avait à vivre, sans t'attacher aux fantômes du passé, sans rien regretter.
[S.]
L'homme est crade, c'est une fatalité.Mercredi 22 décembre 2010 à 11:54
En officiel. Comme un grand saut dans le vide de l’avenir. Je nous ai regardé manger, rire, parler. En Officiel. Comme si hier, on avait dit oui pour la vie, comme si plus rien ne pouvait nous arriver. En Officiel. Hier, ce n’était plus nous, juste toi et moi. C’était nous, tous ensemble, assis à la même table. Comme une étape repoussée toujours, par moi, par nous je crois. Comme un espèce de cris que l’on avait envoyé plus loin, que l’on ne voulait pas sortir, pas tout de suite. En Officiel. Comme si maintenant on avait réussi, comme si ces 365 jours, ces millions de secondes nous avaient menés ici. En Officiel. Et maintenant, comme une certaine envie de fuir, une peur de s’engager. Mais encore plus fort, une singulière curiosité, comme l’envie de voir ce qui va nous arriver. Un épais je t’aime, que le vent ne peut envoler, une légère conviction, comme si moi aussi maintenant j’étais persuadée. Et puis, nous nous sommes endormis, l’un contre l’autre. Ou plutôt, tu t’es endormi et moi je pensais à ces mots, à tous ces mots qui se seront enfuis au matin. En Officiel.
[S.]
Mardi 21 décembre 2010 à 15:09
Un endroit crasseux. Sans photo, juste des écrits. Des écrits de misère. Des cris de haine. Une dernière tentative pour guérrir. Pour comprendre. Cette douleur tendue en moi. Cette fièvre de l'invisible. Du crade. Sans sensasse. De la peur. De la haine. Peut-être un sourire. Une dernière chance de vivre. Vraiment.
[S.]
[S.]