Femme-objet. Ta femme-objet. Ton délire. Ton désir. Ton extrême stupidité. Ta sensualité névrosée. Je me souviens. La première fois. La toute première fois. Ton regard qui cherchait le vide. Et tes phrases. Tes phrases vides de sens. Dépourvues d’amour. Ta femme-objet. Comme cette chose bien à toi sur laquelle tu pouvais poser ta main en t’endormant. Ton insanité masculine. Tes envies félines. Ferme les yeux. Devant. Derrière. Couchée. Debout. Tais-toi. Ton besoin d’être rassuré sans cesse. Ta mollesse. Tes cris. Mes cris de rage. Mes écrits de larme. L’arme. Ton arme. Tu ne sais t’en servir. Terrorisé. Par toi-même. Blocage Psychique. Subir. Ta femme-objet. Tes mains. La crasse. La crasse dans tes yeux poisseux. Fantasme de devenir un homme. Ignoble. Fantasme assouvi. 800 jours. Ne rien voir. Combien de minutes ? Sept maximums. Devant. Derrière. Debout. Couchée. Tes râles de plaisirs. Ta stupidité. Mon mimétisme. Très affuté. Et tes mots. Tes mots sans sens. Vides. Comme toi. Tes phrases. Pour toi. C’est ce que tu penses. Ce que tu pensais quand on s’est quitté. Ta femme-objet. Tu as cru faire de moi celle là, celle que tu voulais. Tu t’es trompé. Je ne suis pas femme-objet.
Homme-objet. Rions. Un peu. Juste pour le plaisir. Le plaisir de te détruire. Dans ma tête. Une explosion. Des morceaux de toi partout. Et du sang. Ton sang pour mes larmes. Ton sang pour mon arme. Homme-objet. Tromperies. Sans-cesse répétées. Dans le geste. Et si tu savais mes pensées. Les autres. Hommes-objets. Devant. Derrière. Debout. Couchée. Toujours une petite pensée pour toi. Qui t’y croyais tellement. Qui t’y croyais déjà. Main mise sur moi. Jamais. Volage. Peut-être. Trahis. Certainement. Mais comment ? Homme-objet. J’ai fais de toi mon homme-objet. Sans te douter de rien. Au final. Je t’ai niqué. A ton propre jeu. Dans ton dos. Je t’ai baisé. Comme tu semblais si bien le faire. C’est moi qui l’ai fait. Homme-objet. Si tu savais. Comme j’ai pu rire de toi. Comme j’ai pu te maudire. Insensé. Tout ça pour ça. Pour rien. Juste pour le plaisir de t’achever.  J’aurai du te dire ça en te regardant droit dans les yeux. Si je n’avais pas eu pitié. Tu as été dès le début un challenge. Tu l’es resté. J’ai des fois cru à l’amour avec toi. Mais je me suis trompée. Je t’ai trompé. Et maintenant. Les regards vainqueurs que tu m’adresse. Au détour d’une rencontre insolite. Ca me fait marrer. Comment as-tu pu y croire ? Comment as-tu pu croire avoir gagné ?  Et toi. Tellement porté sur toi. L’autosatisfaction t’a trahi. Tu n’as rien vu. Idiot. Et toi qui pensais avoir gagné. Tu as été mon jouet. Mon homme-objet.

 

[S.]