Mardi 15 février 2011 à 0:27

 

Tu t'accroche à mon coeur
La violence de tes mains
De tes mains sur mon corps...

[S.]


Lundi 31 janvier 2011 à 13:44

Toi... Tu es un cadeau tous les jours...

22.01.11

Jeudi 27 janvier 2011 à 14:36

Qu'est-ce qu'on a fait au monde?  Quel drame a-t-on commis? D'où vient cette course à la montre? Cette course pour le mépris? Qu'est-ce qu'on a fait à la terre? qu'est-ce qu'on a fait à ces êtres? A l'innocence des enfants, à leur plaisir à rire? Qu'est-ce qu'on a fait? Putains de terriens, putains d'humains. A quoi on a pensé toutes ces années? Tous ces millénaires entretenus à nous entretuer. A quoi on a pensé, en oubliant nos rêves, sublimant la réalité? A quoi on a joué, seulement pions dans cette grande chaine, comment on a pu croire gagner. L'homme. Dans tout ce qu'il est, la guerre et le sang, le pouvoir et l'argent. L'homme, vicieux et pervers, tordu en enfer. L'homme. Nous. Hommes du second millénaire.

Je me demande bien, ce qu'on a fait de l'amour, où est passé le toujours? Je me demande bien si l'homme est vraiment doué de conscience, supérieur d'intelligence. Je me demande bien ce qui nous permet de dire ça. Peut-être que les fourmis se moquent de moi. Se moquent de nous. Peut-être qu'elles se marrent de nous voir pleurer, de nous voir hurler sur notre condition, chercher l'impossible au défit du réel. On dit ''Heureux les simples d'esprit''. On ne leur en a pas attribué, elles doivent se marrer. Rire de nous à n'en plus finir.

Je me demande bien où on va. Quelle sera la porte de sortie. Je me demande Bien si un jour on donnera du pouvoir à l'amour. Si le respect verra le jour. Si les phrases des grands hommes trouveront enfin un sens au milieu de la cohue qui leur a donné le jour. Si on atteindra une réelle réflexion sur nous-même. Si on comprendra enfin notre faiblesse. Mais j'en doute.

Réduit au statut d'homme. Réduit à l'intelligence, à la reflexion qui nous coupe les ailes. Qui nous envahit. Qui nous coupe du rêve.
[S.]

 

Lundi 10 janvier 2011 à 16:02

Tu es allongée, sur un lit d'hôpital. La morphine coule dans tes veines. Tu t'épuise, tu t'étouffe, tu t'écroule. Nous, nous rions, mangeons, parlons... Et toi, tu crèves.

Si tu savais comme je m'en veux de mettre un point d'honneur sur ma vie, de me concentrer sur mes études. Au lieu de t'accompagner vers la mort.
 
[S.]


Mardi 4 janvier 2011 à 11:42

 

 

Femme-objet. Ta femme-objet. Ton délire. Ton désir. Ton extrême stupidité. Ta sensualité névrosée. Je me souviens. La première fois. La toute première fois. Ton regard qui cherchait le vide. Et tes phrases. Tes phrases vides de sens. Dépourvues d’amour. Ta femme-objet. Comme cette chose bien à toi sur laquelle tu pouvais poser ta main en t’endormant. Ton insanité masculine. Tes envies félines. Ferme les yeux. Devant. Derrière. Couchée. Debout. Tais-toi. Ton besoin d’être rassuré sans cesse. Ta mollesse. Tes cris. Mes cris de rage. Mes écrits de larme. L’arme. Ton arme. Tu ne sais t’en servir. Terrorisé. Par toi-même. Blocage Psychique. Subir. Ta femme-objet. Tes mains. La crasse. La crasse dans tes yeux poisseux. Fantasme de devenir un homme. Ignoble. Fantasme assouvi. 800 jours. Ne rien voir. Combien de minutes ? Sept maximums. Devant. Derrière. Debout. Couchée. Tes râles de plaisirs. Ta stupidité. Mon mimétisme. Très affuté. Et tes mots. Tes mots sans sens. Vides. Comme toi. Tes phrases. Pour toi. C’est ce que tu penses. Ce que tu pensais quand on s’est quitté. Ta femme-objet. Tu as cru faire de moi celle là, celle que tu voulais. Tu t’es trompé. Je ne suis pas femme-objet.
Homme-objet. Rions. Un peu. Juste pour le plaisir. Le plaisir de te détruire. Dans ma tête. Une explosion. Des morceaux de toi partout. Et du sang. Ton sang pour mes larmes. Ton sang pour mon arme. Homme-objet. Tromperies. Sans-cesse répétées. Dans le geste. Et si tu savais mes pensées. Les autres. Hommes-objets. Devant. Derrière. Debout. Couchée. Toujours une petite pensée pour toi. Qui t’y croyais tellement. Qui t’y croyais déjà. Main mise sur moi. Jamais. Volage. Peut-être. Trahis. Certainement. Mais comment ? Homme-objet. J’ai fais de toi mon homme-objet. Sans te douter de rien. Au final. Je t’ai niqué. A ton propre jeu. Dans ton dos. Je t’ai baisé. Comme tu semblais si bien le faire. C’est moi qui l’ai fait. Homme-objet. Si tu savais. Comme j’ai pu rire de toi. Comme j’ai pu te maudire. Insensé. Tout ça pour ça. Pour rien. Juste pour le plaisir de t’achever.  J’aurai du te dire ça en te regardant droit dans les yeux. Si je n’avais pas eu pitié. Tu as été dès le début un challenge. Tu l’es resté. J’ai des fois cru à l’amour avec toi. Mais je me suis trompée. Je t’ai trompé. Et maintenant. Les regards vainqueurs que tu m’adresse. Au détour d’une rencontre insolite. Ca me fait marrer. Comment as-tu pu y croire ? Comment as-tu pu croire avoir gagné ?  Et toi. Tellement porté sur toi. L’autosatisfaction t’a trahi. Tu n’as rien vu. Idiot. Et toi qui pensais avoir gagné. Tu as été mon jouet. Mon homme-objet.

 

[S.]


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